Comment apprendre la propreté à bébé ? Conseils et astuces
L’apprentissage de la propreté constitue pour bébé un pas important vers l’autonomie. Mais tous les enfants n’abandonnent pas les couches au même âge, au même rythme, ni de la même façon. S’il est impossible de forcer un enfant à passer au pot ou aux toilettes, il est indispensable de le soutenir et de l’encourager. Nos conseils pour apprendre la propreté à votre enfant dans les meilleures conditions.
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Apprentissage de la propreté : quand et comment ?
Alors que certains enfants gambadent déjà à 1 an, d’autres attendent 17, voire 18 mois, pour se tenir seuls sur leurs jambes. Il en va de même pour l’apprentissage de la propreté : chaque enfant se développe à son rythme, et à sa façon.
Quand commencer à apprendre la propreté ?
En moyenne, la propreté de jour intervient vers l’âge de 28 mois. De nuit, il faut attendre jusqu’à l’âge de 3 ans environ. Attention, il ne s’agit pas de données infaillibles : en effet, un enfant peut contrôler sa propreté dès que son système nerveux dispose des connexions suffisantes. Un moment qui n’intervient pas au même âge pour tous les bébés. Le moment d’abandonner les couches ne dépend donc pas de l’âge de votre enfant. Le meilleur moment pour apprendre la propreté, c’est quand il se montre prêt et vous l’indique par certains signes :
- il s’intéresse au pot et/ou aux toilettes ;
- il aime les histoires qui parlent de la propreté ;
- sa couche reste sèche plus de deux heures de suite ;
- il sait anticiper les moments où il urine ou va à la selle, vous prévient ou se cache à ce moment-là ;
- il vous signale quand sa couche est sale.
Mais vouloir n’est pas pouvoir ; l’acquisition de la propreté peut nécessiter 3 à 6 mois et demande patience et détermination… À bébé comme à ses parents.
Comment apprendre la propreté à bébé ?
L’été est généralement une période favorable pour passer des couches au pot (ou au réducteur de toilette). Moins couvert qu’en hiver, bébé est plus facile à habiller et à déshabiller à chaque fois qu’il souhaite faire ses besoins et la chaleur vous autorise à lui retirer sa couche quelques heures en journée. Pour un apprentissage dans les meilleures conditions, placez son pot à l’endroit où vous changez habituellement la couche de votre enfant. Proposez-lui de l’utiliser après ses repas et rappelez-lui qu’il peut s’en servir dès qu’il a envie.
Évitez à tout prix de créer une pression autour de l’acquisition de la propreté, ou de le forcer à utiliser son pot. Votre enfant risque d’associer le passage aux toilettes à un moment désagréable et cela ne ferait que retarder sa progression. Au contraire, laissez-le aller à son rythme, encouragez chaque progrès de sa part et encore une fois, soyez patient : être propre, ça ne s’apprend pas en une journée !
Apprenez-lui aussi à uriner et à s’essuyer correctement dès le début. Pour faire pipi, expliquez aux garçons de ne pas pousser (pour préserver le plancher pelvien) et aux petites filles à uriner bien assise sur le pot ou la cuvette, pour relâcher le périnée et vider la vessie intégralement. Montrez-lui aussi qu’il faut s’essuyer d’avant en arrière pour éviter les irritations et autres infections urinaires, en particulier chez les petites filles.
Apprendre la propreté à bébé : astuces et conseils pour l’encourager
Le fait que votre enfant se montre curieux et motivé à l’idée d’aller sur le pot est une bonne base pour l’apprentissage de la propreté. De votre côté, plusieurs astuces existent pour encourager sa progression.
L’encourager et le rassurer
La propreté s’acquiert pas à pas, et chaque étape franchie est une petite victoire. N’hésitez pas à féliciter bébé à chacun de ses progrès, à lui rappeler qu’il est un·e grand·e et surtout, que vous êtes fier-ère de lui.
Ne pas le gronder
Si bébé n’arrive pas à utiliser le pot ou refuse d’y faire ses besoins, inutile de vous énerver. Respectez son rythme, ne baissez pas les bras et proposez-lui le pot régulièrement. De la même façon, il peut arriver à un enfant presque propre de s’oublier. Là encore, rien d’inquiétant : essayez d’anticiper ces situations en l’invitant à aller sur le pot après les repas.
Ne pas forcer bébé
Vous n’obtiendrez aucun résultat en plaçant votre enfant sur le pot en attendant qu’il le remplisse. S’il n’a rien fait après 10 minutes, c’est qu’il n’a pas envie ou qu’il se familiarise avec le fait de se retenir. Dans ce cas, rangez le pot et proposez-lui à nouveau un peu plus tard.
Miser sur l’émulation
Si bébé se montre réticent à l’idée d’enfourcher son pot ou son réducteur de cuvette, le fait de voir d’autres enfants le faire (à la crèche, en vacances avec ses cousin·e-s) peut l’encourager à franchir le pas. Attention toutefois à ne pas créer de compétition en comparant les enfants autonomes et ceux qui débutent en la matière.
Privilégier les vêtements pratiques
Bébé n’interprète pas encore parfaitement ses besoins et les signaux que son corps lui envoie. Pour faire face aux besoins (très) urgents, oubliez les salopettes à bretelles, les ceintures et autres jeans slims à boutons. Préférez les pantalons ou shorts à taille élastiquée et les robes ou jupes faciles à ôter.
Assurer la transition avec des protections adéquates
Pour une initiation en douceur, il existe des culottes d’apprentissage à enfiler comme des culottes ordinaires et dotées d’une protection absorbante. En plus d’éviter les petits accidents inévitables du début, elles permettent à l’enfant de devenir plus autonome en journée. La nuit, pensez à recouvrir son matelas avec une alèse imperméable.
Le passage des couches au pot est une période qui n’est pas de tout repos, pour l’enfant comme pour ses parents. Inutile d’être pressé-e : même s’il met du temps, l’apprentissage de la propreté en journée prend en général 3 à 6 mois. Patience !